Esther MIDO Moseka est une artiste plasticienne congolaise évoluant dans la peinture, née le 20 avril à Gemena dans la province de sud-ubangi. Elle grandit dans une famille pastorale dont elle est l’ainée, elle découvre la passion de l’art et le dessin suite au nombreuses mutations pastorale de sa famille. Lors de son retour dans sa ville natale, elle rencontre un ancien académicien qui l’oriente dans la peinture et le fait découvrir l’académie des beaux-arts de de Kinshasa où elle évolue actuellement comme étudiante en deuxième licence.
Actuellement sa démarche artistique et sa philosophie s’oriente sur la mémoire des femmes et la route de l’esclavage, au cœur de la toile de peinture l’artiste explore graphiquement l’apport des femmes victimes de la route des esclaves, elle fait un travail de contextualisation de la situation jadis de la femme réduite en esclavage en parallèle avec l’esclavage moderne d’où la majorité des femmes sont en train de subir les atrocités sans avoir une solution. Du point de vue chromatique l’artiste intègre deux aspect d’objet de la culturelle matérielle en couleur jaune, bleu , ocre qui marque l’originalité de son art, d’une part le premier élément marquante de la soumission est la chaine au coût et au pied de la femme étant un symbole de la domination et d’assujettissement pendant la période de la traite Trans – Saharienne ou orientale et la traite Trans – Atlantique ou du commerce triangulaire ; d’autre part l’artiste est parvenue de faire une intégration de la notion du voile, le masque et le pinceau tous prisent comme un signe fort d’étouffer la voix de sans voix de ces femmes marginaliser à notre époque contemporain , le symbolisme de la voile est prise comme un moyen de faire un anonymat des visages des femmes , le masque représente dans la toile picturale est un médium intermédiaire de l’identité culturelle authentique des femmes par régions ou lieux de provenance et le pinceau symbole de la résilience que l’artiste a mise sur la main de la femme pour écrire une nouvelle histoire.